Dément
Souvent
quand je pense à l’humain, un mot me vient en tête, dément
J’ai
vu des querelles apparemment anodines tourner en affrontements
Je
suis effaré par le manque permanent de sagesse et de discernement
J’ai
vu des sœurs trahir des frères pour des raisons futiles
Parfois
je me dis que sur terre l’humain est un être inutile
Et
que sa disparition ne pourrait n’être qu’un bienfait pour ce monde
Où
les plantes et les animaux ont subi de sa part toute sorte de traitements
immondes
Des
religieux aux athées beaucoup ne seront pas d’accord avec moi
Mais
sur terre il n’y a que des prédateurs et des proies
Des
gens faibles et des personnes se croyant fortes qui veulent imposer leurs lois
Imposer
leur foi, au point où la paix n’est souvent qu’une pause
Trop
de catastrophes que la folie de certains nous impose
Et
trop sont le déni donc refusent de faire les actes qui pourraient positivement
changer beaucoup de choses
Cons
et imparfaits nous avançons vers un chemin qui nous mène vers le chaos
Adepte
de la théorie du chaos quand je vois les choses avec du recul je me dis que « c’est
chaud »
Tu
le sais j’ai été un rêveur mais la dure réalité m’a fait atterrir
Pour
l’avenir je prévois le pire et comme je l’ai dit ne te laisse pas tromper par
mes sourires
Je
vois tant de jeunes drogués dans mon quartier
Des
enfants de bonne famille qui ont une drôle de manière d’en profiter
De
profiter de cette chance que la vie leur a accordé
Même
quand l’humain est en paix, il fait tout pour retourner vers le chaos
C’est
dément et certains y verront sans doute là l’œuvre de démons
Pour
moi les démons sont en nous et sont ces voix qui à la raison nous poussent à
dire non
Assez
de chercher des boucs émissaires il faut à certains accepter de se regarder
dans une glace
Et
ils verront que dans leur cœur l’amour, la compassion et les bonnes choses n’ont
aucune place
Chaque
matin je me regarde dans une glace et ce que je vois ne me plait guère
J’essaie
de changer et à l’intérieur de moi se déroule la plus grande des guerres
Quand
je vois certaines de mes pensées je comprends qu’en moi la paix ne se fera pas
d’ici demain
Et
donc parfois je me dis que mes espoirs d’un monde meilleur sont vains
Il
semble vraiment que l’envie de faire le mal soit plus forte que nous
Plus
forte que tout et je me demande si nous ne sommes tous à un degré plus ou moins
grand fous
Regarde
l’hystérie autour de ce petit bout d’ARN à cause duquel on veut paralyser la
terre
Et
on veut imposer aux contestataires de se soumettre et de se taire
De
se terrer si possible six pieds sous terre et ne plus perturber les « bienpensants »
Ces
bienpensants qui se disent adeptes de la liberté mais sont les pires dictateurs
Comme
Macron, ce psychopathe qui ne reconnaît jamais ses erreurs
Quand
je vois l’avenir poindre, j’ai peur
Pas
pour moi car j’ai accepté l’idée que je suis de ce passage en ce monde
Que
la mort peut me prendre quand elle veut et face à cela je suis impuissant
J’ai
peur pour les jeunes générations polluées de toutes les manières possibles
L’espoir
fait vivre dit-on, fait vibrer ceux qui pensent qu’ils peuvent réaliser l’impossible
De
l’espoir il en faudra et de la foi en l’avenir, je souhaite bon vent à ceux qui
veulent pour l’avenir se battre
Vais-je
les aider ? Sans doute car il ne faut jamais renoncer sans se battre
Mais
il me faut d’abord combattre mes démons et à mes envies insensées savoir dire
non
Un
vaste programme mais en vérité renoncer n’est pas dans mon ADN
Et
tant que j’aurais souffle de vie je combattrai les amoureux de la haine
Je
ferai tout pour m’améliorer en écoutant ma conscience ce mélange subtil de bon
sens et de leçons tirées des expériences
Espérer
que les sciences retrouveront leur conscience
Et
ne seront plus les ruines de l’âme qui provoquent les pires drames
Ma
plume comme arme, j’essaierai de toucher les esprits, les cœurs et les âmes
Prierai
l’Esprit de vie de m’inspirer afin d’être le plus efficace possible
Et
pouvoir démontrer que l’humain peut être une force du bien et non un être vain
et un ennemi de la vie
De
sorte qu’au crépuscule de ma vie je n’ai pas à regretter de mettre laisser
aller à de sordides envies
Le cyberpenseur
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