Un esprit troublé
Quand
je vois l’humain, je me demande pourquoi Le Créateur a créé un monstre pareil
Un
monstre capable des pires infamies par jalousie, envie ou soif d’oseille
Un
monstre qui veut toujours être plus qu’il n’est
Et
donc évidemment s’avère être un ennemi de la paix
Un
monstre qui cherche des boucs émissaires et refuse de se remettre en question
Mon
esprit tu le sais est le siège d’un déluge de questions
Certains
me disent d’accepter les choses comme elles sont
Sans
blague ? Affirmation d’hypocrites qui ont souvent changé de foi et/ou de
religion
S’ils
ont changé de religion c’est qu’à un moment ils se sont posé des troublantes questions
J’ai
des questions dans mon esprit et elles ne vont pas s’évanouir par miracle
A
ma paix intérieure nombre de ces questions sont un gros obstacle
J’écris
ce que je pense quitte à chacun d’y trouver un sens
Et
franchement je n’en ai rien à faire pour ceux que j’offense
Ce
sont mes pensées et si elles ne leur plaisent pas que ces personnes aillent voir
ailleurs
J’ai
toujours rêvé d’être ailleurs, de trouver ce qui permettra un monde meilleur
On
m’a parlé de foi religieuse, mais si les religions apportaient la paix ça se
saurait
Combien
d’hypocrites et de gens mal intentionnés dans les assemblées religieuses
Moi
qui m’attendais à y trouver des personnes sages, douces et pieuses
J’y
vois souvent des loups déguisés en agneaux avec des paroles mielleuses
Que
penser de tout cela ? Pour moi le monde humain ressemble à un asile de
fous
Un
asile dont j’ai très souvent envie de me tirer et puis c’est tout
Combien
de fois je me suis demandé en regardant le monde qu’est-ce que je fous là ?
Des
gens en m’écoutant et en me lisant de se dire c’est qui ce fou là !
Moi
je ne suis qu’un con d’humain imparfait qui se pose des questions
Peut-être
qu’un jour sur certains sujets j’aurais fait le tour de la question
Qu’on
ne s’y méprenne pas, je crois au Divin mais pas en Celui décrit par tant d’humains
Et
je rêve d’après la mort d’un monde merveilleux où les beaux espoirs ne sont pas
vains
Car
dans celui où l’on vit je crains que je ne reste à jamais question espoir sur ma
faim
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